lundi 8 juin 2015

François Asselineau, prochain Président de la République (?)


Suite à mes déboires avec François Asselineau et le Bureau National de l'Union Populaire Républicaine (UPR) qui ont mené à mon exclusion de ce mouvement, j'aimerai vous faire part de mon analyse sur l'état et l'évolution probable de l'UPR. Je ne reviendrai ni sur la procédure pleine d’amateurisme, ignorant le droit, les statuts et le règlement intérieur, ni sur le dossier inepte (monté postérieurement  à mon éviction) ayant conduit à mon exclusion. Toute l’information est disponible sur ma page Facebook et une action juridique est en cours.

Pour commencer il faut comprendre que ce que je synthétise ici va bien au-delà de mon avis personnel, c'est le résultat de discussions avec un grand nombre d'adhérents et d'ex-adhérents du parti (cadres et militants en place, démissionnaires ou exclus) et que ce document présente un sentiment largement partagé.

François Asselineau, co-fondateur de l’UPR et Président en exercice, doué d'une culture encyclopédique et d'une expérience internationale remarquable, a incontestablement des qualités de force de travail, d'analyse, de pugnacité et de désintéressement. Malheureusement ce n'est pas suffisant pour organiser efficacement une armée de militants et de cadres avides de démocratie interne et d'efficacité, ayant besoin d'un minimum de gratitude ou de reconnaissance de leur engagement. C’est encore plus vrai quand, du fait même de la structure du mouvement, les origines politiques des adhérents sont extrêmement diverses mais que le chef ne veut voir qu’une seule tête et aucun propos hors de contrôle y compris sur les réseaux sociaux.

Un des problèmes principaux est que François Asselineau est persuadé, il le dit et l’écrit sans pudeur, que toutes les réussites, toutes les progressions de son mouvement ne sont dues qu’à lui-même, dans un mépris total des militants de terrain désintéressés et investis. Ce mépris est profond et laisse penser que seules ses idées et ses analyses l’intéressent au mépris du citoyen, de l’individu, de peuple.

Depuis un certain temps, les conférences du Président ne sont que des répétitions d'elles-mêmes, creuses et sans nouveau fond. Ses énumérations interminables, ses obsessions deviennent pathologiques et insupportables. Ses dérapages temporels sont des manques de politesse inacceptables, et les exemples sont de plus en plus nombreux. En effet, la durée de ses interventions, qui était due dans les premières années au volume des informations à passer, n'est plus soutenue que part des redites pénibles et des argumentaires d’autosatisfaction rabâchés. Après une arrivée, classiquement en retard, l’orateur débute par un préambule de 1h30 faisant glisser d’autant le début de la conférence. Ensuite seulement, après une pause éventuelle, et le départ des personnes ne pouvant pas consacrer plus de 3h – déjà écoulées – à cet événement, la conférence commence. Il est courant que ces séances dérapent de plus de 3 ou 4 h au mépris de l’emploi du temps des curieux, des sympathisants, des militants ou des employés gérant la salle rendue très en retard.

Ses qualités d'orateur, au sens purement technique - pédagogie, rythme, synthèse, résumé, à-propos, ligne directrice, volume du message, composition des planches ... - est d'un niveau très moyen. S'il était ouvert à la critique constructive, il pourrait améliorer drastiquement son efficacité et l'impact de ses interventions.
De plus sa gestion (au sens du "management") de la structure est catastrophique au sens de la théorie des organisations et de la conduite des hommes. Il ne sait pas s’entourer et encore moins déléguer. Il veut tout voir, tout contrôler. Il ne supporte pas la diversité des opinions et des courants de pensées même quand elles prennent racine au sein de la sainte trinité des sorties UE/euro/OTAN.

Le problème, c'est que personne n'est capable de (ou n'ose) lui dire qu'il devient inefficace, contreproductif et qu'il se transforme petit à petit en frein pour le mouvement. Son entourage, jaloux de sa position privilégiée près du chef, ne lui rend pas service en évitant toute critique. Pour reprendre un mot très utilisé au sein de l’UPR : Il devient un sujet clivant.

Il ne fait plus confiance à personne et certainement pas à ceux qui développent des initiatives ou une indépendance intellectuelle, même brillante. Il s’enferme dans une tour d’ivoire et refuse de voir le monde évoluer autour de lui, refusant avec une rare énergie les discussions avec d’autres structures partageant les mêmes objectifs, se cachant derrière une Charte fondatrice élevée au niveau d’un texte sacré et prétextant que seul son mouvement prône la triple sortie.

Devant le relatif succès du mouvement, François Asselineau retrouve ses réflexes d'homme de droite. Son arrogance et sa morgue, son manque d'humilité et son mépris des autres redeviennent ses marqueurs naturels. Il ne sait pas reconnaitre ses erreurs, il manque d'autocritique et sa fierté l'empêche de s'excuser même quand il est mis devant ses contradictions, ses erreurs ou ses mensonges.

A plusieurs reprises il a perdu son sang-froid dans des conditions pourtant facilement maitrisables. C'est inquiétant et on peut se demander comment il se comportera face à de vrais "tueurs" médiatiques et de vraies controverses.

Sur plusieurs points il gagnerait à écouter des conseils de professionnels sans avoir à perdre son naturel et sa bonhommie sympathique. Mais il ne veut écouter personne, tout ce qu’il fait, tout ce qu’il a mis en place est parfait, d’après lui, et ne souffre d’aucune critique ou conseil.

Quand il sent que quelqu'un pourrait présenter un danger pour lui (réel ou fantasmé), il devient insultant, diffamant, n'hésitant pas à mentir en connaissance de cause jusqu’à le discréditer. Il a peur de son ombre et est terrorisé de ne pas plaire à tout le monde. Les méthodes d'activisme "de gauche" le rendent paranoïaque et nerveux. Son sentiment de supériorité (ENA/HEC) le rend agressif dès que l'interlocuteur n'y souscrit pas avec déférence.

Le nombre d'adhérents de l'UPR présenté à tout bout de champ comme une force est assez relatif car ceux qui ne renouvellent pas leur cotisation ou qui sont exclus ne sont retirés que très tard des listes. Il en reste quelques centaines qui n'ont pas cotisé depuis plus de quatre ans et beaucoup plus encore depuis plus de deux ans. Depuis quelques temps on remarque même un ralentissement inquiétant de la progression des adhésions. (Effet de nettoyage des anciens membres ?). Si le rythme actuel est maintenu (et que la pente reste constante), ils seront 9000 fin 2015 et 12500 au moment de l’élection présidentielle de 2017. On peut se demander si la stratégie peut être gagnante ?



Page de présentation de l’UPR sur Facebook affirmant la « vérificabilité » du compteur d’adhérents
(les adhérents les plus naïfs confondent «vérifiable » et « vérifié »)

Tous les délégués départementaux ou régionaux qui ont accès à la base de données des adhérents savent que le nombre présenté comme official et exact est en fait surestimé d’environ 10%. François Asselineau, et ça s’appelle l’aveu d’un mensonge, l’a lui-même révélé au cours du dernier Conseil National.  La valeur n’est pas importante en soi, mais c’est François Asselineau lui-même qui le présente comme strictement le reflet de la réalité. Mensonge un jour, mensonge toujours.

De plus, le fait que les statuts définissent qu’un adhérent est un membres qui a payé au moins une fois sa cotisation dans les trois dernières années implique un effet de lissage cachant la non-ré-adhésion » de plus de 35% de la valeur du compteur. Fin mai sur 7700 adhérents revendiqués, plus de 2800 n’étaient pas à jour de cotisation et presque 700 n’avaient pas cotisé depuis 2012.

La vague de démissions qui arrive depuis fin mai n’a quasiment aucune influence sur le compteur ; Bizarre … Il faudra rester attentif en juin quand tous les courriers auront été réceptionnés.

Dire partout et tout le temps que la progression du nombre d'adhérents est exponentielle ne suffit pas à le faire avaler à toute personne ayant un niveau de mathématiques de seconde générale, alors que la progression, depuis plusieurs années, n'est que quasi linéaire (il faut reconnaître que la progression a été très rapide entre fin 2009 et 2011). Il suffit de jeter un coup d'œil sur la courbe semi-officielle (chiffres officielles, traités par un bénévole non mandaté) éditée une fois par semaine pour s'en convaincre. (Pour les matheux : dérivée quasi constante, voire décroissante et certainement négative depuis quelques semaines)


Courbe officielle (éditée toutes les semaines) pour 2015 ! Où est l’exponentielle ?
(En bleu une approximation de la dérivée)


Si l’UPR veut m’attaquer en diffamation, je dis « chiche ! »,  ma demande pour l’huissier est prête en vue de vérification juridiquement inattaquable des affirmations de véracité de la valeur affichée.

La constitution du Bureau National est un problème en soi pour la dynamique du mouvement. La structure voulue par le président d'une liste de noms (contenant celui du président potentiel) choisis par lui pour se présenter aux élections une fois tous les trois ans rend toute évolution et agrégation de compétences impossible sauf à se présenter contre lui - donc à devenir son adversaire voire son ennemi. Des propositions de modifications des statuts pour améliorer le dispositif ont été faites par des cadres nommés : fin de non-recevoir (et refus d’aborder ces point dans les organes statutaires au mépris des dispositions prévues dans les statuts).

Le premier cercle du Bureau National, petite aristocratie jalouse de ses prérogatives, choisi exclusivement par FA et élue (cooptée sans alternative) comme dans une république bananière, ne lui permet plus d'être en contact direct avec les revendications de la base qui sont systématiquement écartées, dénigrées et refusées même si elles passent le filtre du Secrétaire Général. Ce bureau national est quasiment inconnu de la base qui s'en plaint. Les propositions pour améliorer cette situation ont été ignorées voire moquées.

Quand une personne déplait, elle est ostracisée immédiatement sans discussion, sans explication. Ce comportement vaut pour les cadres et les élus qui sont alors poussés à la démission par le mépris et l'isolement. Et si la démission ne vient pas, l'exclusion n'est pas loin. Pour ma part l'isolement et le silence radio a duré plusieurs mois en dépit de mes multiples demandes de renseignements, de consignes, de discussions ...

Penser que le fonctionnement du mouvement est parfait et qu'il ne sert à rien d'essayer de l'améliorer (position défendue par François Asselineau) est la meilleure manière de le guider vers sa ruine. Toute structure qui ne veut plus évoluer, se pensant au-dessus de la critique, finit par mourir sous ses propres certitudes.

Le refus de toute critique, même constructive et la (tentative de) censure systématique des pages Facebook, des cadres ou des adhérents, et de la stérilisation des conversations par suppression des commentaires jugés comme non acceptables (par qui ?) va tuer toute velléité de transgression exploratoire et créatrice ou débat contradictoire.

Laisser croire aux militants, engagés et peut-être un peu trop naïfs, que François Asselineau pourrait être le prochain président de la République Française, avec le seul support de l’UPR, est irresponsable et destructeur. Il n'est même pas certain qu’il puisse se présenter tellement les difficultés sont grandes. Et s’il y arrivait, le résultat serait probablement et objectivement proche de l'unité. Cette déception parmi les militants sonnera le début de la mort du mouvement. Il faut absolument afficher des objectifs réalistes et atteignables, préparer des alliances programmatiques (pas des fusions, synonyme de perte d'identité), mais cette option a déjà été rejetée violemment par le Président et son Bureau National godillot.

Le slogan de l'UPR pourrait être "soyez de bons petits soldats au service du Président" avec comme sous-titre "mais surtout ne tentez pas - même à votre corps défendant - de lui faire de l'ombre". Dans le cas contraire vous seriez instantanément accusé de vouloir monter une baronnie aux frontières du royaume, vous seriez diffamé et poussé vers la sortie. (La tentative de monter une "baronnie" m'a été reproché. Ce terme est même intégré officiellement dans le préambule de la feuille de route de Délégués Régionaux comme un danger identifié)

Il semble que d’autres mouvements vont construire un programme présidentiel autour de l'article 50 pour une sortie juridiquement inattaquable de l’Union européenne. Même le Front de Gauche pense à cette option. Quel sera alors le comportement et l'argumentaire de l'UPR ? Le président refusera-t-il toujours d'envisager des accords programmatiques avec d'autres formations ? Comment alors justifier le fait que l’UPR ne serait plus "le seul parti de France à proposer sortie de l'UE ...".

De plus, le mépris du président et du BN pour les initiatives de terrain va détruire petit à petit la motivation des militants les plus engagés. Plusieurs dizaines d'entre eux ont d'ailleurs déjà été exclus, sont partis ou se sont éteints, rentrant dans le rang de la masse silencieuse. Et l’hémorragie continue.

Je crains (en fait je nous sommes un grand nombre à le constater) que l'UPR devienne un mouvement autocratique appuyé sur une oligarchie nommée (l'élection du BN étant une mascarade) évitant soigneusement d'agréger les compétences disponibles au profit d'une cour de type "Louis XIV". C'est trop loin de mes aspirations profondes et de celles d’un grand nombre de militants.

Je suis reconnaissant, et ce point de vue est très largement partagé, à François Asselineau de m'avoir éveillé à une conscience politique. Je lui en veux ne pas avoir assez de recul pour comprendre où sont ses vrais amis, ses vrais soutiens, les vrais atouts du parti qu'il a créé, mais qui n'est plus le sien, et les vrais dangers qui risquent de le détruire.

Les nombreux adhérents en cours de rupture de confiance (démission, non-ré-adhésion) voulaient défendre des idées derrière un guide éclairé mais certainement pas être employés juste pour promouvoir un homme vers ses ambitions, en tant que chef absolu, omniscient et infaillible.

François Asselineau est (devenu) un autocrate de la pire espèce camouflé sous des dehors sympathiques. Je propose aux adhérents et sympathisants de se poser  les questions suivantes :
- Que sont devenus les autres membres fondateurs ?
- Que sont devenus tous les membres historiques ?
- Qui a discuté et voté la charte fondatrice ?
- Qui a discuté et voté le programme présidentiel ?
- Qui aurait voté pour le BN si ses membres n'avaient pas été sur la seule liste proposée avec François Asselineau en tête, auto-désigné président ?
- Quels sont les (vrais) moyens de discussion interne ?
- Quels ont été les débats au dernier Conseil National ?
- Combien d'exclusions ont été prononcées ?
- Combien de démissions ont été enregistrées ces derniers temps ?
- Quelle est la fidélité du compteur d’adhérents publié en temps réel et présenté partout et tout le temps par François Asselineau comme une valeur vérifiable par huissier ? Chiche !

François Asselineau se voit comme le général d'une armée, comme l'homme providentiel. Ce dont il ne rend pas compte c'est qu'il n'en pas l'étoffe. Il ne sait ni gérer les hommes ni les structures complexes et il n’en maîtrise pas les concepts abstraits associés  Il n'a aucune conscience d'un plan stratégique et des tactiques sous-jacentes. Il avance au petit bonheur, sautant d'opportunité en opportunité, quitte à se ridiculiser avec des vétilles (comme l’article d’accueil  des nouveaux adhérents édités sur sa page Facebook jusqu’à plusieurs fois par jour).

Même s'il a réussi à réveiller les consciences il ne récoltera jamais les fruits de son travail et sera de plus en plus méfiant, frustré, vindicatif et aigri.

Nous sommes de plus en plus à ne plus vouloir donner notre caution et continuer à militer pour un mouvement qui n'est pas capable de combattre en interne les défauts qu'il dénonce à grands cris dans les institutions européennes : élections en carton, centralisation des pouvoirs, non démocratie, non écoute de la base, culte du chef, refus du dialogue, arrogance ...

Je le dis après plusieurs années d'étude des mécanismes internes des institutions : il y a moins de démocratie à l'UPR qu'au sein des institutions européennes, il est plus complexe de réformer l’UPR que l’UE.

La devise du parti "Union du Peuple pour Rétablir la Démocratie" est pour l'instant une vitrine dont l'arrière-boutique n'en stocke aucun échantillon.

Qu'on ne s'y trompe pas : Les desseins profonds de l'UPR sont importants, vitaux pour notre pays et je ne renie en rien ni les idées, ni les analyses, ni les objectifs. J'y adhère à 100% même si je pense que les méthodes gagneraient à être un peu plus musclées. (voir mon action de décrochage-restitution des emblèmes européens par exemple)

Pour ma part, comme je n'ai pas le culte des organisations féodales, et certainement pas celui du chef omniscient-omnipotent, je continuerai de défendre mes idées mais dans un cadre plus démocratique à trouver ou à développer, quitte à devenir éventuellement un opposant "intellectuel" indépendant.

Alors, après une profonde réflexion basée sur cette analyse, je pense que François Asselineau, formidable pédagogue, n’est pas le candidat qu’il faut à la France pour défendre efficacement son avenir de pays souverain dans le respect des citoyens.

La sortie de la France du bourbier de l’UE ne pourra se faire qu’en rassemblant le plus largement possible les français de toutes origines autour d’une volonté commune sans brider leurs autres convictions, les chefs viendront ensuite.

Yannick HERVE
Le 06/06/15


jeudi 4 juin 2015

Chronologie et Tsunami UPRérien

Ne vous laissez pas abuser et reprenez la chronologie des choses : c'est François Asselineau  qui initié tout le processus en faisant voter mon exclusion (par deux fois, avec pression entre les deux tours, car scrutin pas assez net), sans m'avoir prévenu (loi) ni entendu (loi) en se basant sur des mensonges (pas de preuves) et un dossier non instruit.

Si le dossier d'accusation était solide il serait sorti depuis le scrutin de début mai.
A la date du 26 mai le dossier n'est pas encore établi (D'après FA lui-même sur sa page FB) alors que la décision de mon exclusion date d'avant le 8 mai.

Exclusion sans dossier d'accusation blindé ?

Je serais le diable incarné depuis des mois mais FA m'a chargé de la formation nationale en militantisme de terrain le 5 octobre 2014, m'a invité à un réunion stratégique le 13 décembre auprès de membres du BN, m'a investi pour les élections du 1er février et du 22 mars et m'a nommé coordinateur grande région le 11 février 2015. Fin décembre 2014, FA à signé un bail de location avec moi pour avoir un logement en Alsace pour se présenter aux élections dans l'est. Le 15 mars à Fontaine, FA me tressait encore des couronnes de laurier au cours d'un repas (témoignages disponibles).

C'est quand même étonnant, non ?
Ange jusqu'à fin mars, mais diable depuis des mois début mai.

Ma seule faute est d' avoir tenté de proposer à la discussion une organisation plus démocratique et plus efficace pour le parti en vue de son développement.

On me reproche mon activisme sur Facebook, mais moi  je n'ai rien demandé, je n'ai rien déclenché. Je ne fais que réagir et défendre mon honneur sali d'homme honnête et droit.

Je dois des comptes aux centaines de militants qui m'ont aidé, suivi, encouragé pour leur faire savoir que je ne suis pas ce que prétend FA et son BN.

FA m'a exclu (sans preuve,  de façon  illégale et méprisante) et il faudrait que je me taise, prostré et muet devant tant de puissance, de bienveillance et d'impunité,  pour ne pas nuire au grand homme ?

Aucun objectif n'est assez important pour détruire la dignité d'un homme surtout en bafouant les lois.

Si vous ne vous révoltez pas vous pouvez être le prochain sur la liste,  victime de ces méthodes arbitraires.

lundi 25 mai 2015

UPR - Mon exclusion

MESSAGE IMPORTANT

Pour que les choses soient claires et que tout le monde ait le même niveau d'information (désolé ce statut est long, mais s'informer c'est lire)

J'ai appris avec surprise (pas de courrier de mise en demeure préalable) que le BN de l'UPR  avait choisi de m'exclure du mouvement par une vote internet autour du 8 mai. J'en ai eu connaissance par le Secrétaire Général le 22/05 vers 21 h sans connaître la date du Bureau National ayant pris la décision.

Mon petit doigt m'a dit que la décision a été prise à une courte majorité et après deux tours (sous pression de FA) contrairement à ce que FA veut faire croire (comme pour toutes les autres décisions du BN) autour du 8 mai.

Cette exclusion ne respecte ni les statuts ni la jurisprudence des droits de la défense. Mais cette partie a été confiée à mon avocat pour une assignation et réparation.

Les raisons invoquées, sans preuve apportées ni référence aux statuts ou la loi, pour mon éviction sont les suivantes :

- violations graves et répétées de la Charte,
- contestation publique des décisions du Bureau national,
- refus d'obtempérer aux mises en garde et avertissements formulés par le Président et le Secrétaire général,
- attaques publiques, virulentes et tous azimuts à l'encontre du Bureau National et de son Président (page Facebook et échanges électroniques à tous les responsables),
- menace de saisir la justice à l'encontre de l'UPR...

On me reproche des agissements coupables qui dateraient de plusieurs mois alors que j'ai été nommé délégué régional le 10 octobre 2014 et coordinateurs grande région le 11 février 2015. Ils doivent être masochistes.

Bien sûr tous ces griefs ne sont que purs fantasmes.

La raison réelle et profonde est que j'étais trop efficace et un peu trop de gauche aux yeux de François Asslineau qui voit en moi, à tort, une menace potentielle. Mes actions en relation avec les militants étaient trop "démocratiques" et mobilisantes.

De plus, crime de lèse majesté, et en respect de nos statuts notamment son article 11 qui stipule que le Conseil National (assemblée du BN et des délégués) définit la stratégie du mouvement, j'ai eu l'outrecuidance de proposer des points à l'ordre du jour (pour discussion) sur l'amélioration du fonctionnement interne et sur la stratégie de développement du mouvement.

Vous trouverez sous des liens un certain nombre de documents qui vous permettront de vous faire votre propre avis et qui de mon coté marqueront le terme de mon engagement au sein du parti mais par pour défendre mes idées.

Documents en référence :

- document de synthèse de mon entrevue avec FA le 25/04
https://drive.google.com/file/d/0B2qi9v-u0zLfWThIMHR2WHBrem8/view?usp=sharing

- mon courrier RAR (après email) à FA resté sans réponse
(c'est le jour où il l'a reçu que mes ennuis ont commencé)
https://drive.google.com/file/d/0B2qi9v-u0zLfbTVDX3R4WGdWNHc/view?usp=sharing

- la premier parrainage obtenu par un militant (moi-même) pour l'UPR
https://drive.google.com/file/d/0B2qi9v-u0zLfdTNUbkN1a002Zk0/view?usp=sharing

- ma demande au BN quant à l'Ordre du Jour de Conseil National
  [restée lettre morte]
https://drive.google.com/file/d/0B2qi9v-u0zLfUXM5N0xoTVAzU1U/view?usp=sharing

- la notification de mon exclusion commentée
https://drive.google.com/file/d/0B2qi9v-u0zLfeTZsalpBYV9tb00/view?usp=sharing

D'ici quelques temps que je vous écrirai "l'histoire des drapeaux", c'est aussi un grand moment. J'ai quelques notes assez croquignolettes.

** Pour rappel ou information voici mes "états de service" :

Après avoir été Délégué Départemental du 67, je suis (j'étais) Délégué Régional Alsace (nommé le 10 octobre 2014) et Coordinateur grande région Grand-Est (nommé le 11 février 2015).

• très très gros don à l'UPR pour 2014 (reçus fiscaux disponibles)
• mes efforts personnels et financiers pour fournir à, FA une adresse dans la région ACAL quand il a émis la volonté d'être tête de liste dans cette région (bail signé par François Asselineau disponible)
• mes 3 campagnes électorales en tant que candidat (européenne, législative, départementale) Je suis le seul à l'UPR à avoir mené 3 campagnes électoral
• 40 conférences pour l'UPR (toutes ces conférences sont originales) :
* L'Union européenne : mythes et réalités
* Le TAFTA (Nancy, Lille, Strasbourg (3*) ...)
* Europe et organisation territoriale
* La France : sa constitution et les traités européens
* (des invitations dans d'autres régions)
• seule formation nationale : militantisme de terrain (juridique et pratique)
* Jonquière
* Filain (version augmentée)
* Projet en Picardie et dans l'Yonne.
• multitude de documents de militantisme utilisés dans les délégations
• +12000 km parcourus (à mes frais)
• contradiction (remarquée) dans 15 conférences européistes
• couverture presse nationale et régionale
• début d'une notoriété locale pour l’UPR (les journalistes m'appellent)
• un débat télévisé (France 3 Alsace-Lorraine)
• un reportage iTélé (toujours disponible sur leur site web)
• une intervention sur BFM-TV
• plusieurs interventions radio
• deux débats politiques contre des "pointures" et des élus (Strasbourg)
• 100.000 tracts distribués (avec 80 militants)
• +5000 affiches collées avec les militants
• premier week-end militant à Filain (avec Joël Magnet) pour 65 militants
  (avec prise en charge personnelle de certains frais)
• ma contribution à la stratégie du mouvement par proposition d'une organisation et d’un organigramme opérationnel le 13 décembre dernier (pas encore complètement mis en place)
• suivi, encadrement et formation de plusieurs militants et cadres de l'UPR

Tout ça en moins de 2 ans.

Vous pourrez constater par vous-même que je n'ai compté ni mon temps, ni mon argent, ni la distance parcourue (souvent au détriment de mon sommeil) pour développer le mouvement et diffuser ses idées dans le grand-est et fédérer l'activité de tous les délégués à travers la France.

Je ne pense pas que l'UPR se grandisse avec ces comportements staliniens.

Je vous souhaite à tous une bonne continuation.
N'oubliez pas que c'est VOUS qui décidez.

Pour ma part je continuerai à défendre mes convictions.
Je vous tiendrai au courant de mes nouveaux moyens d'action.

Yannick HERVE
ex-DD 67
ex-DR Alsace
ex-Coordinateur Grand-est

vendredi 22 mai 2015

UPR - Mes états de service

Ce n'est pas de la forfanterie mais un petit bilan permettant de remettre les choses à leur plkace et contrer les mensonges du Bureau National et de François Asselineau

Pour rappel ou information voici mes "états de service" :

Après avoir été Délégué Départemental du 67, je suis (j'étais) Délégué Régional Alsace (nommé le 10 octobre 2014) et Coordinateur grande région Grand-Est (nommé le 11 février 2015).

• 6500 € de dons à l'UPR pour 2014 (reçus fiscaux disponibles)
• mes efforts personnels et financiers pour fournir à, FA une adresse dans la région ACAL quand il a émis la volonté d'être tête de liste dans cette région (bail signé par FA disponible)
• mes 3 campagnes électorales en tant que candidat (européenne, législative, départementale) Je suis le seul à l'UPR à avoir mené 3 campagnes électoral
• 40 conférences pour l'UPR (toutes ces conférences sont originales) :
* L'Union européenne : mythes et réalités
* Le TAFTA (Nancy, Lille, Strasbourg (3*) ...)
* Europe et organisation territoriale
* La France : sa constitution et les traités européens
* (des invitations dans d'autres régions)
• seule formation nationale : militantisme de terrain (juridique et pratique)
* Jonquière
* Filain (version augmentée)
* Projet en Picardie et dans l'Yonne.
• multitude de documents de militantisme utilisés dans les délégations
• +12000 km parcourus (à mes frais)
• contradiction (remarquée) dans 15 conférences européistes
• couverture presse nationale et régionale
• début d'une notoriété locale pour l’UPR (les journalistes m'appellent)
• un débat télévisé (France 3 Alsace-Lorraine)
• un reportage iTélé (toujours disponible sur leur site web)
• une intervention sur BFM-TV
• plusieurs interventions radio
• deux débats politiques contre des "pointures" et des élus (Strasbourg)
• 100.000 tracts distribués (avec 80 militants)
• +5000 affiches collées avec les militants
• premier week-end militant à Filain (avec Joël Magnet) pour 65 militants
  (avec prise en charge personnelle de certains frais)
• ma contribution à la stratégie du mouvement par proposition d'une organisation et d’un organigramme opérationnel le 13 décembre dernier (pas encore complètement mis en place)
• suivi, encadrement et formation de plusieurs militants et cadres de l'UPR

Tout ça en moins de 2 ans.

Vous pourrez constater par vous-même que je n'ai compté ni mon temps, ni mon argent, ni la distance parcourue (souvent au détriment de mon sommeil) pour développer le mouvement et diffuser ses idées dans le grand-est et fédérer l'activité de tous les délégués à travers la France.